• Chapitre 5 - Retrouvailles (3/3)

    -RRRRHA ! Mais c'est quoi ce putain de bordel ?
     
    Et bien, voila qu'elle parlait toute seule. Hikaru repensait à tous ces choses. Zach, qui la demande en mariage et qui se révèle être un véritable fanatique en son encontre, ainsi que Léna, qui ce fait assassinée. Tout se mélangeait dans sa tête, lui usait les neurones. C'était le matin avant sa rencontre avec Mitsune. Elle marchait le long des prés et des champs, depuis une bonne heure déjà. Soudain, une étrange odeur arriva. C'était une odeur humaine, qu'elle avait l'impression de connaître mais elle était aussi tintée de celle d'un goule. Car voyez-vous, l'autre façon d'en reconnaître une, c'est l'odeur. Celle d'une goule est acide et cruelle, tandis que l'odeur humaine est sucrée, éphémère. Le mélange des deux est juste irrésistible. C'est pourquoi les borgnes sont si convoités. Hikaru marcha droit vers elle. Là, dans un prés, se tenait Allan. Il était debout et regardait le levé de soleil. Dés qu'elle arriva, il se retourna. Il cachait son œil droit avec la main. Elle alla vers lui et lui fit retirer sa main.
     
    -Je doutais... mais finalement, vous êtes humaine. Vous avez leurs odeurs, même si la votre est encore plus sucrée.
     
    Il rougit et elle pouffa. Un anglais borgne ? C'est donc ça. Ce n'était, pour les humains, qu'une rumeur mais cela fait longtemps qu'elle le savait. Les goules sont à présent dispersées dans le monde entier. Le but des Colombes, qui est de les exterminées, n'est plus atteignable. Car les goules savent se fondre dans la masse, se faire passer pour des humains. Seule une goule peut en reconnaître une autre. Et encore, il faut qu'il n'est pas masse de gens autours d'elles.
     
    -Mrs. Skynner, je suis vraiment ravie de voir que mon odeur vous plaises.
    -Ce n'est pas ce que...
    -Je vous taquine ; il rougit encore plus et baissa la tête.
    -Vo-votre odeur... est assez étrange, je sens une odeur de métal.
     
    La mine d'Hikaru s'assombrit une petite seconde. Voyant ça, Allan redevint normal. Il la scruta et elle lui rendit son regard. La comédie est terminée. Elle avait reçu une opération afin de survivre. Enfin, quelqu'un avait demandé qu'elle subisse cette opération. Hikaru fut transformée en hybride. Mi-humaine mi-robot. Ces sens s'en retrouvèrent améliorés. Elle entendait, voyait et sentait bien mieux qu'un humain normal. Et dire que je devait porter des lunettes étant jeune. Elle avait remarquer que toutes les photos d'elle, chez Zach ou bien chez Nath, avant ses six ans, avant son coma donc, elle avait soit ses lunettes sur le nez, soit dans la main. Enfin bref... Elle prit la main d'Allan, retourna sur la route et se souvint.
     
    -Au fait, quand une personne à beaucoup de photo de vous chez lui, alors que vous, vous ne le connaissez pas, c'est mal ?
    -Pourquoi cette question ?
    -Au rien, rien. ; Elle mit sa main dans la poche, comme pour protéger son GSM. ; J'étais juste un peu curieuse.
    Allan fronça les sourcils et lui arracha son téléphone. Malheureusement, il réussi à trouver les photos. Il comprit tout de suite de quoi ça consistait, vu que le nom des photos était : Appartzach(1).jpeg, Appartzach(2).jpeg, ext...
    -Comment as-tu fais ces photos ?
    -Je... heu... et bien... UN ami ! ; elle insistait bien sur le fait que c'était un garçon ; Il était entré chez lui et pendant que Zach était occupé, il les a prises et me les a envoyées.
     
    Il recommença à la fixer. Il se doute de quelque chose, pas vrai ? Elle ne pouvait dénoncer Mitsune. Déjà, parce que, Mitsune ne supportait pas la police, en plus, si on l'arrêtait pour violation de domicile, les inspecteurs découvriraient qu'elle était un goule. Et aussi, jamais elle ne dénoncerait une amie !
     
    -Et bien... Je ne peut rien faire.
     
    Il semblait bouillonner de colère, de frustration et de... Jalousie ? Hikaru secoua la tête. Sûrement juste mon imagination... Pas vrai ? La pauvre ! Si elle savait les pensée de ce jeune apollon à ce moment ! L'envie qu'il ressentait d'avoir ces photos pour lui tout seul ! Mais chuut ! Ne lui disons rien ! Elle finira bien à le comprendre... Un jour. Elle tendit la main, comme pour lui demander de lui rendre son GSM, mais il l'ignora et continua à faire glisser son doigt sur l'écran tactile. Elle semblait hypnotisée par le mouvement de sa main, elle trouvait ses doigts tout simplement parfait. C'est ainsi qu'elle se referait, les mains. Celles d'Allan avaient l'air douce et sensuelles et elle mourait d'envie de les retoucher. Ces mains peuvent certainement faire plein de bonnes choses à pleins de bons endroits. Elle se rendit compte de ce qu'elle pensait, se reprit et se concentra sur Allan. Il était très expressif et à chaque photo, ses émotions semblaient s'accorder avec les photos. Il passa à une autre, il y en avait sûrement un vingtaine , et rougit extrêmement fort et passa à toute vitesse à la prochaine, où il rougit encore plus. Hikaru finit par le lui reprendre de force. La photo affichée était la dernière, celle d'Hikaru maillot. Elle se dépêcha d'éteindre.
     
    -Et bien... J'ai un rendez-vous avec quelqu'un, donc, au revoir.
    -Ce fut réel plaisir de vous revoir.
     
    Elle hocha la tête et parti, presque en courant. Elle ne regarda plus derrière et arriva, 30 minutes plus tard au C&A. Il était à peine 7 heures. J'ai vachement le temps... Que pouvait-elle bien faire ? Elle avait déjà déjeuner et le (mignon petit) café était fermé, on sait pourquoi. Une odeur goullèsque (et bien, oui, pourquoi pas?) lui arriva au nez.
     
    -Hi-hikaru ?
     
    Elle se retourna et vit... Tiens, mais c'est Mademoiselle Night ! Cette jeune femme du même âge qu'Hikaru était une bonne amie de Nathaniel. Elle avait des cheveux noirs lui arrivant jusqu'au reins, des beaux yeux gris et des formes là où il le fallait. Elles ne se connaissaient pas vraiment mais avaient une relation sympathique. Mlle Night ou Lucy, surnommée Li par l'oncle de notre protagoniste, était pianiste mais étudiait la photographie à l'UCL, une université assez réputée de Belgique. Étant en vacances, elle habitait dans une des nombreuses chambres de la maison de Nath.
     
    -Mlle Nigth ! ; Hikaru l'avait toujours considérée comme quelqu'un de mieux gradée qu'elle ; Bonjour. Vous êtes bien matinal.
     
    Lucy semblait assez mal à l'aise avec ces marques de politesses.
     
    -Je t'en prie, je t'ai déjà dit que je n'aimais pas cela. Tu-toi moi et appelle-moi par mon prénom, s'il te plaît.
    -Ok, d'accord...
     
    Elle fût soulagée et se détendit.
     
    -Ça te dirais de prendre un café avec moi ?
     
    Hikaru accepta et allèrent au « Blackat ». Elles discutèrent de tout et de rien. Comme de filles, quoi. Le temps passèrent, il était déjà midi.
     
    -Et bien, À plus, Li !
     
    En seulement 5 heures, elles étaient devenues amies. Leurs centres d'intérêts étaient bien différents mais aussi plus au moins semblable. Elles aimaient toutes les deux l'art. Mais un art différent. Lucy était pour les choses douces, classiques et féminins, tendit qu'Hikaru était plus pour le sombre, le côté rock, tout en restant sobre, comme Lucy. Elles toutes les deux un sens de la justice, mais Lucy était plus gentille, plus compatissante, alors qu'Hikaru jugeait les gens par leurs actions.
     
    -Au revoir. ; elle était repartie vers un jardin fleurir et passa directement en mode « professionnel »
    .
    Notre jeune amie alla commander un sandwich. Elle passa ces dernières heures à patienter en regardant le paysage et les passants. C'est amusant. Avant, à Tokyo,  je ne pouvais pas distinguer bien les personnes, elles passaient tellement rapidement. Les villages sont si différents des villes, quand on y pense. 
    -Bouh ! 
     
    Elle sursauta. Elle était si concentrée qu'elle n'avait pas sentit Mitsune approcher. Elle se retourna et se fit tirer les joues.
     
    -Mais on dirais que tu n'es pas dans ton assiette ! Je peux faire quelque chose pour ma vieille amie ?
    -Aide-moi à trouver le coupable du meurtre de Léna.
     
    Mitsune en resta figé mais se reprit de suite. Elle sourit, posa ces mains sur ces hanches.
     
    -Pour sûr. Les amies de mes amies sont mes amies, et je ferais tout pour retrouver son assassin. Compte sur moi !
     
    Elles se regardèrent d'un regard complice, avec, toutes les deux, un air machiavélique sur le visage. 

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